Pour commencer, sachez qu’en cas d’achat à un particulier, seule la garantie des vices cachés est susceptible de s’appliquer, contrairement à l’achat à un professionnel où s’ajoute aussi celle de conformité.
C’est pourquoi, il ne faut rien laisser au hasard et surtout ne pas hésiter à questionner votre vendeur :
- faites le parler de l’état général de la voiture, de ses équipements,
- fixez un rendez-vous de préférence en journée afin d’inspecter la voiture sous toutes les coutures et dans les meilleures conditions de visibilité,
- demandez à consulter le carnet d’entretien ainsi que toutes les factures des différentes réparations effectuées sur le véhicule,
- n’hésitez pas à vous faire accompagner d’une personne de confiance et vérifiez que tous les éléments de sécurité fonctionnent,
- et bien sûr, pas question de l’acheter sans l’essayer !
Au-delà de ces vérifications indispensables, le vendeur doit vous remettre un certain nombre de documents comme :
- le certificat de situation administrative (anciennement certificat de non-gage) de moins de 15 jours, qui permet de vérifier qu’il n’existe aucune opposition à la vente,
- si le véhicule a plus de 4 ans, il devra également vous fournir le contrôle technique, datant de moins de 6 mois,
- le certificat d’immatriculation (anciennement carte grise), ou son coupon détachable, barré avec la mention « vendue + la date » devra vous être remis,
- enfin, le vendeur doit être en possession d’un certificat de cession qu’il faudra remplir en double exemplaire, l’un étant pour vous.
Avant de signer, une fois tous ces documents en main, vérifiez l’exactitude des écrits : par exemple est-ce-que le modèle du véhicule et son immatriculation correspondent bien à votre achat ?
Si après votre achat, vous rencontrez des problèmes autres que ceux liés à l’usure du véhicule, vous pouvez faire jouer la garantie des vices cachés, à condition de le faire dans les 2 ans qui suivent la découverte du vice.