L’e-réputation est l’image que les internautes se font par les informations que l’on trouve à votre sujet sur les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les blogs, les forums, etc.
56 % des français sont inscrits au moins sur un réseau social de type Facebook, Twitter ou Instagram.
Toutefois, il ne faut pas oublier que ces pratiques, aussi ludiques soient-elles, laissent des traces. En publiant des textes, des photos ou des vidéos, ou en les partageant, on devient un acteur à part entière dans la production de données sur le net. On est donc entièrement responsable des informations diffusés ou relayés. Et donc de sa e-réputation, on contribue aussi à celle des autres.
La barrière de l’écran peut donner l’illusion d’une certaine « impunité », qui peut virer, parfois, à certains comportements répréhensibles (insultes à caractère antisémite, xénophobe, homophobe ou raciste, dénonciation calomnieuse, harcèlement…). Attention, ces comportements sont non seulement une atteinte à la e-reputation, mais ils sont pénalement sanctionnés.
Quand vous publiez une photo de vos amis ou une vidéo, il est important d’avoir au préalable leur accord pour le diffuser sur internet. Réfléchissez bien aux conséquences éventuelles des mises en ligne vous concernant par rapport à votre réputation. La loi pour une République numérique de 2016 a instauré le droit à l’oubli pour les mineurs qui n’ont pas toujours conscience des risques auxquels ils s’exposent.
Exemple, si vous vous montrez sur les réseaux à une fête bien arrosée, elle peut-être est vue par un employeur .
La loi permet également aux internautes de prendre des dispositions, de leur vivant, concernant l’utilisation de leurs comptes, notamment sur les réseaux sociaux après leur mort, ainsi que le devenir de leurs données personnelles. Un héritier de ses données personnelles pourra ainsi être désigné, afin qu’il puisse y accéder et supprimer les comptes du défunt sur les réseaux sociaux.