L’activité de vente de pièces d’occasion a beaucoup évolué ces dernières années. Notamment grâce à Internet et au coût parfois excessif et/ou dissuasif de la réparation des véhicules, surtout s’ils ne sont pas de toute jeunesse. La loi de transition énergétique pour la croissance verte, à introduit l’obligation pour le professionnel de proposer systématiquement des pièces de récupération.
« Tout professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules automobiles, doit permettre aux consommateurs d’opter à la place de pièces neuves pour l’utilisation de pièces d’occasion, mais cela ne concerne que certaines catégories de pièces détachées ».
Les catégories de pièces concernées sont :
- les pièces de carrosserie amovibles
- les vitrages non collées
- les pièces optiques
- les pièces mécaniques ou électroniques comme les moteurs, boite de vitesse et organes de transmission (à l’exclusion des trains roulants, des éléments de direction, des organes de freinage, des éléments de liaison au sol soumis à usure mécaniques et non démontables)
- Ces pièces doivent avoir été démontées dans un des 1700 centres agréés de traitement de véhicules hors d’usage ou être des pièces remises en état sous la mention « échange standard ».
Cette mesure est applicable depuis le 1er janvier 2017, mais est toujours en attente d’un arrêté qui doit préciser la forme de l’information que le garagiste doit délivrer. Elle a un double intérêt : économiser des ressources non renouvelables, de l’énergie et de la matière première, en réemployant des équipements devenus sans usage mais encore fonctionnels. C’est ce qu’on appelle l’économie circulaire.
De plus, l’utilisation de pièces de rechange automobiles est un atout pour le pouvoir d’achat des ménages du fait de leurs prix de vente attractifs.